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La Bonne Semence

Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et que j’ai le pouvoir de te crucifier ? Jésus répondit [à Pilate] : Tu n’aurais aucun pouvoir contre moi, s’il ne t’était donné d’en haut.
Jean 19. 10, 11
Le pouvoir

Le gouverneur romain Pilate a devant lui Jésus, bafoué, meurtri, que l’on vient de soumettre au supplice de la flagellation, la tête ensanglantée par la couronne d’épines, un homme entièrement à sa merci, pense-t-il. Soumis à un nouvel interrogatoire, Jésus ne lui donne aucune réponse. Agacé, Pilate met en avant son pouvoir de vie et de mort sur l’accusé. Maintenant Jésus, le Fils de Dieu, lui révèle que Dieu seul détient le pouvoir sur tout être humain, qu’il soit prisonnier ou gouverneur. Ces paroles font une forte impression sur Pilate qui, dès lors, cherche à le relâcher. Mais il se laisse fléchir par les cris de la foule qui veut faire crucifier Jésus. À ce moment-là une autre puissance est à l’œuvre, c’est “le pouvoir de ténèbres” (Luc 22. 53). L’homme, et derrière lui Satan, manifeste pleinement sa méchanceté envers son Créateur.

Confions-nous plutôt dans le Seigneur Jésus qui a “le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés” (Matthieu 9. 6). Il avait le pouvoir de laisser sa vie et le pouvoir de la reprendre pour nous sauver (Jean 10. 18). Pilate ne pouvait rien y faire. Et par sa mort Jésus a vaincu Satan, “qui avait le pouvoir de la mort” (Hébreux 2. 14).

Tu vins sauver les hommes ;
Mais ils t’ont rejeté,
Et tout ce que nous sommes
Fut là manifesté.
Outragé par le monde,
Ô Seigneur méprisé,
Dans l’angoisse profonde,
Ton cœur était brisé.

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