Le verset du jour montre que l’acte de reprendre quelqu’un, c’est-à-dire de lui adresser une remontrance, n’est pas toujours bien reçu…

Il y a d’abord le moqueur, qui n’accepte pas les reproches. Dans la Bible, un moqueur est un homme arrogant, hautain, qui agit avec colère et orgueil (Proverbes 21. 24). “Le moqueur n’aime pas celui qui le reprend ; il ne va pas vers les sages” (Proverbes 15. 12). Il pourra même réagir par la haine. Au contraire, le sage sait qu’il n’est pas parfait, et il désire progresser. Il va même remercier celui qui le reprend car cela lui permet de grandir dans la vie chrétienne. “Que le juste me frappe, c’est une faveur ; qu’il me reprenne, c’est une huile excellente” (Psaume 141. 5). Il apprend ainsi à se corriger pour ressembler toujours davantage à Jésus Christ, modèle de bonté, de patience, d’humilité.

Posons-nous sincèrement la question : comment réagissons-nous quand nous recevons un reproche ? De nos parents. De notre conjoint. D’un frère ou d’une sœur dans la foi, etc. Sommes-nous suffisamment humbles pour entendre le reproche, le prendre en considération devant Dieu pour ensuite, si nécessaire, modifier notre conduite ? Ou bien est-ce que nous le rejetons comme injustifié, parce que nous pensons ne rien avoir à recevoir de la personne qui nous a adressé ce reproche ? Ou simplement parce que nous estimons avoir raison ? Et lorsque nous-mêmes devons adresser un reproche justifié, le faisons-nous avec douceur et amour, après avoir demandé à Dieu de nous donner la sagesse pour le faire ?