Cet arbre, souvent mentionné dans la Bible, est un symbole de fertilité, de protection et de tranquillité. Sous le règne de paix et de justice du roi Salomon, chacun habitait en sécurité sous son figuier. Cette même situation est annoncée pour le temps futur sous le règne de Christ (Michée 4. 4). Mais dans les temps troublés que nous traversons, pouvons-nous l’expérimenter dans notre vie intérieure ? “C’est en revenant et en vous tenant en repos que vous serez sauvés ; dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force” (Ésaïe 30. 15). C’est cela habiter sous son figuier : se tenir par la foi dans la présence de Dieu.

“Quand tu étais sous le figuier, je te voyais”, dit Jésus en rencontrant Nathanaël. Se tenait-il parfois sous le figuier, lieu de réflexion, d’attente, d’espérance pour lui et pour son peuple ? Qu’en était-il du Messie promis ? Quelle surprise, quand Jésus lui dit : “Je te voyais”, alors que Nathanaël ne le connaissait pas ! Il avait eu des doutes sur l’identité de Jésus, mais quand il entend ces paroles, il le reconnaît comme le Messie, et même comme Dieu.

Du temps de Jésus, le peuple était sous l’occupation romaine. Pourtant Nathanaël et Philippe pensaient aux promesses de Dieu pour son peuple, à Celui dont Moïse et les prophètes avaient parlé.

Symboliquement, venons “sous le figuier”, sous le regard de Jésus, nous ressouvenir de ce qu’il est, ressourcer notre foi dans ses promesses : “Je suis avec vous tous les jours” (Matthieu 28. 20), et “Je vous prendrai auprès de moi” (Jean 14. 3).