Les premières pages de la Bible nous parlent du jardin d’Éden, au centre duquel se trouvaient l’arbre de vie et aussi l’arbre de la connaissance du bien et du mal dont l’homme ne devait pas manger le fruit.

Ces deux arbres mystérieux ont un sens symbolique. L’arbre de la connaissance du bien et du mal n’est plus évoqué après les chapitres 2 et 3 de la Genèse. Mais l’arbre de vie se retrouve dans le livre des Proverbes, comme image de la sagesse (3. 18), et dans l’Apocalypse où son fruit est promis à ceux qui lavent leur vêtement pour entrer dans la cité de Dieu. Pour laver ses vêtements, il faut regarder les taches, c’est-à-dire prendre conscience de ses péchés. Si nous les confessons à Dieu en croyant que Jésus en a porté la peine, nous recevons la vie éternelle dont nous parle l’arbre de vie.

Quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, l’interdiction de manger de son fruit avait pour but de placer l’homme dans une relation de confiance, de responsabilité et de respect envers son Créateur. En mangeant du fruit défendu, Adam et Ève se sont placés au-dessus de Dieu en voulant décider par eux-mêmes de ce qui était bien ou mal : ils ont rompu leur relation avec lui, et la mort est apparue.

La suite de la Bible révèle ce que Dieu a fait pour réparer cette rupture, pour sauver de la mort ceux qui veulent lui faire confiance, qui croient en lui. Cette histoire commence en Éden même, où Dieu pose la question à Adam : “Où es-tu ?” Question qui nous est adressée encore aujourd’hui, à chacun : “Où es-tu ? Où en es-tu avec Dieu ?”