On est souvent occupé à des travaux de nettoyage : se laver les mains, aspirer la poussière, astiquer sa voiture, son écran, laver le linge… tout le monde lutte contre la saleté.

Mais il existe une tache que l’homme ne peut pas enlever, malgré tous ses efforts ; c’est celle du péché. Il a beau la recouvrir du vernis de la civilisation, du manteau des bonnes œuvres, le péché reste dans le cœur humain où Dieu le voit dans toute sa laideur. Personne ne peut l’effacer ; il faut y renoncer. Dieu a déclaré : “Quand tu te laverais avec de la soude (une lessive agressive), et que tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité reste marquée devant moi” (Jérémie 2. 22).

Dieu seul peut l’enlever, et il le fait pour celui qui reconnaît son état, comme cet homme qui s’écriait : “Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur !” (Luc 18. 13).

L’être humain ne peut rien faire ; Dieu a tout fait. Mais quel prix il a dû payer pour ôter le péché ! Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous (Romains 8. 32). Sur la croix, Jésus a dû dire, lui qui était le seul juste : “Mes iniquités m’ont atteint” (Psaume 40. 13). C’étaient mes péchés qu’il avait pris sur lui et qu’il a fait disparaître ; car “le sang de Jésus Christ… nous purifie de tout péché” (1 Jean 1. 7).

Mépriser ce que Jésus a fait pour moi, cela ne sera pas pardonné. Mais si j’accepte que, grâce à son sacrifice, je suis entièrement purifié de toutes mes fautes, je peux avancer dans la vie avec confiance et reconnaissance.