Le texte du jour est construit sur un contraste entre “à présent”, qui désigne le passage du chrétien sur la terre, et “alors”, qui se réfère à son avenir céleste et éternel. “Alors”, c’est le moment où tous les chrétiens auront été enlevés dans le ciel, et seront avec leur Sauveur.

“À présent”, nous voyons comme au travers d’un verre, confusément. Nous voyons déjà Jésus par la foi (Hébreux 2. 9). Mais cette vision est encore floue comme un miroir dépoli renvoie une image imprécise. “Étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur, car nous marchons par la foi, non par la vue” (2 Corinthiens 5. 6, 7). “Alors”, la foi fera place à la vue, nous le verrons “face à face” avec émerveillement, et nous serons rendus semblables à lui (1 Jean 3. 2).

“À présent”, nous connaissons aussi “en partie”. Notre perception des réalités célestes est partielle, car nous sommes limités dans nos corps, nos esprits et nos facultés. “Alors”, nous connaîtrons à fond, comme nous avons été connus. Avant de quitter les siens, Jésus affirme : “La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ” (Jean 17. 3). Connaître, sans limitation, le Père et le Fils qui nous ont connus, sera une source de bonheur sans fin !

On peut comparer la condition actuelle du chrétien à celle d’une chenille réduite à ramper sur terre. Mais, devenue papillon, elle découvre les grands espaces qu’elle ignorait, et qu’elle était incapable d’imaginer dans sa condition de chenille !