Les religions proposent aux humains un chemin de salut pour atteindre Dieu. Le salut peut être considéré comme une porte qui donne accès à Dieu. Diverses religions la placent à la fin de la vie. Et pour franchir cette porte, il faut respecter un ensemble de règles, de rites, de coutumes, accomplir de bonnes actions. Tout dépend de la conduite du fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Personne n’est sûr d’atteindre le but. En effet, Dieu est saint, et l’homme pécheur. Est-ce que les bonnes actions pourront suffisamment contrebalancer les mauvaises, afin de satisfaire Dieu ?

L’évangile, c’est tout différent : il nous présente un Sauveur, Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui nous dit : “Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé”. Trouver cette porte et la franchir, c’est croire en Jésus. On est alors sauvé. À celui qui croit en lui, Jésus donne la vie éternelle. Une fois entrés, nous sommes chez lui, déjà pour notre vie sur la terre.

Pourquoi Jésus est-il la porte ? Parce que sur la croix il a payé pour nous (Marc 10. 45), il a donné sa vie pour effacer nos péchés. Il est mort, mais il est aussi ressuscité, et il vit maintenant dans le ciel.

Cette porte est étroite, dans le sens où il faut laisser là, aux pieds de Jésus, tous ses péchés, et reconnaître qu’on ne peut rien donner pour son entrée. Accepter humblement que sa grâce est suffisante.

Croire l’évangile, c’est recevoir un salut parfait, avoir un accès certain au ciel, puisque Jésus y est. Et après sa vie sur la terre, le croyant entrera de plain-pied dans la maison du Père !