“Au revoir, je vous aime très, très fort !” s’exclame une petite fille en s’adressant aux grands-parents d’un copain à la sortie de l’école. L’enseignante la reprend gentiment : “Tu sais, il vaut mieux ne pas dire ça à des gens que tu viens juste de rencontrer ! Il est un peu tôt pour leur dire que tu les aimes autant…”

Cette remarque nous fait réaliser qu’il n’est pas naturel pour un être humain d’aimer quelqu’un avec qui il n’a pas de relation particulière.

Pourtant, Jésus est venu sur la terre donner sa vie par amour pour nous, alors même que nous rejetions toute relation avec Dieu. Il n’y avait rien d’aimable en nous : nous étions “détestables, nous haïssant l’un l’autre” (Tite 3. 3). Mais le Fils de Dieu s’est approché le premier : il a déversé son amour d’une manière inconditionnelle, incompréhensible pour l’esprit humain. Cet amour l’a poussé à porter le poids de nos péchés, à notre place, alors même que nous n’avions pour lui que haine et mépris. Même lorsqu’il était crucifié, des passants l’injuriaient et lui crachaient au visage. Jésus savait tout cela avant même de le vivre, mais il a quand même choisi de quitter le ciel pour s’offrir en sacrifice et sauver tous ceux qui croiraient en lui.

Pourrons-nous jamais comprendre “quelle est la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur… de l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance” (Éphésiens 3. 19) ?