Dans mon enfance, il m’est arrivé bien des fois d’être honteux et confus, suite à une faute révélée au grand jour. Situation où on n’a rien à répliquer et où on baisse la tête…

Dans l’évangile de Matthieu, le Seigneur montre par une parabole que nous pourrions nous trouver un jour devant Dieu, en ayant la bouche fermée (Matthieu 22. 12).

Est-ce que je veux bien reconnaître aujourd’hui mon état moral devant Dieu ? Même si nous avons tendance à nous présenter aux autres sous notre meilleur jour, avouons que nous sommes aussi capables du pire : mensonges, orgueil, hypocrisie, amertume, désobéissance. Or Dieu lit dans nos cœurs comme dans un livre ouvert. Nous sommes dans l’impasse…

Heureusement, si nous croyons à l’amour de Dieu qui veut nous sauver, alors nous ne serons pas confus devant lui, car “la tristesse qui est selon Dieu produit une repentance salutaire dont on n’a pas de regret” (2 Corinthiens 7. 10). Quel repos, quelle paix nous éprouvons, quand nous apprenons que la peine de tous nos péchés, dont nous avons tellement honte, a été portée par Jésus à la croix ! Ils ne reviendront plus jamais en mémoire devant Dieu. Le repentir succède à notre honte et à notre confusion, et le résultat est une reconnaissance profonde envers le Dieu sauveur.

Le roi David en parle ainsi : “Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert !” (Psaume 32. 1).