Le jour de la Pentecôte, Pierre prend la parole à Jérusalem : il annonce l’évangile pour la première fois. Ce jour de la descente du Saint Esprit sur les disciples marque la naissance de l’Église, avec 3000 nouveaux croyants.

Peu après, suite à la guérison d’un homme handicapé, il prêche avec énergie devant les autorités religieuses juives (Actes 3). Les arrestations, les coups et les menaces ne le dissuadent pas plus que les autres apôtres d’annoncer Christ ressuscité. Pierre est fait prisonnier avec la perspective d’être mis à mort, mais Dieu le délivre miraculeusement de la prison (Actes 12. 7-10).

“Je te donnerai les clefs du royaume des cieux”, avait dit le Seigneur à Pierre (Matthieu 16. 19). Il devait donc ouvrir la porte à tous ceux, Juifs ou non-Juifs, qui reconnaîtraient l’autorité du Seigneur. On n’entrait pas dans ce royaume par naissance. Il fallait la foi au Seigneur Jésus, mort et ressuscité.

Pierre ouvrit, en effet, l’accès à l’évangile, d’abord à Israël, le jour de la Pentecôte (Actes 2. 38-42), aux Samaritains (8. 17), puis à tous les gens des nations (que la Bible appelle les païens), dans la maison de Corneille, un officier romain (10. 34-38).

Jésus avait dit à Pierre que lorsqu’il serait vieux, il ne ferait plus ce qu’il voudrait, mais serait conduit à glorifier Dieu en laissant sa vie (Jean 21. 18, 19). Devenu âgé, Pierre apprend du Seigneur que le moment où il va mourir approche (2 Pierre 1. 14) et il écrit des instructions pour les croyants qu’il va laisser. Il a servi son Maître jusqu’à la fin et il est mort en martyr.