“Que vais-je faire de ma vie ? Ou qu’ai-je donc fait de ma vie ? Les réponses sont innombrables… : la foi, la guerre, la charité, la révolte, l’ambition, le pouvoir, le travail, la paresse, l’argent, le savoir, la curiosité, le sexe, les amours ou l’amour, l’art, le sport, la philosophie, la poésie, les voyages, la gourmandise, l’alcool, les drogues plus ou moins dures, le plaisir, le bonheur et toute une foule d’autres pistes qui mènent jusqu’aux sommets, jusqu’aux abîmes, jusqu’à la gloire ou au suicide, et souvent à rien du tout.”

Ce constat du philosophe Jean d’Ormesson a été confirmé par bien d’autres. Nous pouvons nous reconnaître dans ces lignes et nous demander si notre vie a un sens.

Comment orienter ma vie ? Au gré des circonstances ? En suivant mes passions ? L’apôtre Paul a dû laisser de côté toute son éducation, et son zèle pour les traditions juives. Dieu a balayé tout cela d’une façon spectaculaire lorsque Jésus lui est apparu sur le chemin de Damas (Actes 9. 1-22). Paul pensait être zélé pour Dieu. Il a dû reconnaître qu’il était pécheur et avait besoin de pardon. Il l’a trouvé en Jésus Christ : “Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi”. Conscient de bénéficier de la miséricorde divine, il consacre alors sa vie à servir Jésus. Le sens de sa vie est trouvé. “Je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus” (Philippiens 3. 14). Il invite tous les chrétiens à être ses imitateurs.

Le sens de ma vie est-il conforme à la pensée de Dieu ? Sinon, où me conduit-il ?