Près de Jérusalem, Jésus accomplit un grand miracle : il ressuscite Lazare, mort depuis quatre jours (Jean 11. 47-57). La classe dirigeante est sous pression, car les témoins de cette résurrection grossissent le nombre de ceux qui croient en celui qui se présente comme le Messie.

Plutôt que d’examiner les paroles et les actes de Jésus à la lumière des prophéties bibliques, les chefs du peuple craignent une éventuelle réaction des Romains. Caïphe, le principal responsable religieux, suggère de faire mourir Jésus pour sauver leur lieu de culte et leur nation : il commet l’injustice pour une raison politique.

Il ne s’agit d’ailleurs que d’un prétexte pour sauvegarder leur position sociale et leurs privilèges, mais tous acceptent de commettre l’irréparable : condamner à mort un innocent. Ils vont contraindre le chef romain Pilate à crucifier celui dont de nombreux témoins avaient pourtant affirmé qu’il n’avait rien fait de mal. Mais Dieu ne supportera pas cette injustice, et après une période de 40 ans de patience permettant le développement de l’évangile, il laissera les Romains détruire Jérusalem, avec son temple. Caïphe a semé l’injustice, son peuple récolte le malheur.

Il y a une grande leçon morale pour nous : en toute circonstance, dans notre vie familiale, professionnelle, ou d’église, attachons-nous à proscrire toute injustice, si cela dépend de nous. Aucune considération de personne, aucun raisonnement, ne doivent nous conduire à commettre ou à tolérer une injustice envers quiconque (Tite 2. 12 ; Colossiens 4. 1).