Jésus, venu parmi les hommes, guérissait les malades, donnait la vue aux aveugles, faisait entendre les sourds. Il délivrait des démoniaques, ressuscitait des morts… Il était, lui, le roi des Juifs qui devait délivrer Israël, comme l’avaient prédit les prophètes. Quand, peu avant la Pâque, Jésus entra dans Jérusalem, une immense foule étendit ses vêtements et des rameaux sur le chemin, en criant : “Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur !” (Luc 19. 38).

Mais peu après, trahi par l’un de ses disciples, Jésus fut livré aux religieux qui, inventant de faux témoignages pour le condamner, incitèrent le peuple à réclamer sa mort. Tous ses disciples l’abandonnèrent. Parmi les foules qui, peu de temps avant, l’acclamaient comme roi, certains réclamaient maintenant sa crucifixion ! Après un simulacre de jugement, il fut livré aux soldats romains qui le clouèrent sur la croix.

Défaite complète… pouvaient penser les passants qui se moquaient et l’injuriaient. Les espoirs de ceux qui croyaient en lui étaient anéantis. “Nous espérions qu’il était celui qui doit délivrer Israël”, constataient tristement quelques-uns (Luc 24. 21).

Mais, en réalité, la mort de Jésus fut une grande victoire. Avant de mourir, Jésus s’écria : “C’est accompli !” Puis, il remit lui-même son esprit entre les mains de son Père, il passa volontairement par la mort.

Sa résurrection, à l’aube du troisième jour, confirme qu’à la croix, Christ a vaincu la mort. Preuve de la haine du cœur humain, la mort de Jésus est le triomphe de l’amour sur la haine.