La Bonne Semence
Le peuple d’Israël était asservi depuis plusieurs siècles sous la férule du Pharaon, le roi d’Égypte : Dieu va le délivrer avec puissance. Le dernier des dix fléaux va tomber sur l’Égypte et sur le fils aîné de chaque famille. Mais les Israélites ont une protection : le sang d’un agneau doit être appliqué sur l’encadrement de la porte de leur maison. Dieu leur a dit : “Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous”. Ils sont à l’abri du jugement qui va s’abattre sur l’Égypte ; et ils peuvent manger l’agneau qui a dû être sacrifié pour les protéger : c’est la première “Pâque”, mot qui veut dire “passer par-dessus” (Exode 12), dont le souvenir devra être célébré chaque année en Israël.
Une nouvelle période commence aujourd’hui pour celui qui vient se placer par la foi sous la protection du sang du Seigneur Jésus. De la même manière que nous comptons les années de notre vie naturelle depuis la naissance, pour Dieu notre “vraie vie” commence le jour de notre “nouvelle naissance”. À compter de cette date, le croyant est libéré de l’esclavage de Satan et approché de Dieu, qui désire lui donner la vie “en abondance” (Jean 10. 10).
Le Nouveau Testament fait le lien entre le récit de la première Pâque en Égypte et la mort de Christ sur la croix, et l’applique à notre vie : “Notre pâque, Christ, a été sacrifiée : c’est pourquoi, célébrons la fête” (1 Corinthiens 5. 7, 8). Cette vie nouvelle est une “fête”, vécue dans la communion et la proximité avec Dieu, et le désir de lui plaire et de l’honorer.