La Bonne Semence
Jésus est crucifié, la foule l’entoure, l’insulte. Les passants se moquent : “Toi qui détruis le temple et qui, en trois jours, le bâtis, sauve-toi toi-même” (Matthieu 27. 40). L’un des deux malfaiteurs crucifiés à ses côtés lui lance le même défi. Les chefs religieux l’insultent : “Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même… qu’il descende maintenant de la croix” (27. 42).
Jésus reste sur la croix… Est-il retenu par les clous, incapable de relever le défi ? Dieu, qui assiste à la scène, ne peut-il pas délivrer son Fils, comme le suggèrent les chefs religieux ? “Il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre maintenant, s’il tient à lui !” (27. 43). Dieu laisse dire sans intervenir. Ne tient-il pas à lui ? N’a-t-il pas déclaré, à deux reprises depuis le ciel, au sujet de Jésus : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” ? (Matthieu 3. 17 ; 17. 5). Jésus aurait pu montrer sa puissance en descendant de la croix. Dieu aurait pu montrer son amour pour lui en le délivrant.
Mais Jésus reste sur la croix, volontairement, par amour pour vous et pour moi. Dieu ne fait rien pour le délivrer parce que, d’un commun accord, le Père et le Fils vont régler la question de nos péchés. Le Fils se charge de nos péchés, Dieu déverse sur lui la colère que nous méritons. Il va jusqu’à l’abandonner (Matthieu 27. 46).
Si Jésus était descendu de la croix, nous serions tous éternellement perdus ! Mais, en restant attaché à la croix par la force de son amour, il offre un salut merveilleux à celui qui croit en lui.