Un notable iranien invite un Anglais, et lui fait parvenir un habit de soirée brodé, selon la coutume du pays. Mais, le jour du dîner, l’Anglais, ignorant les usages, laisse l’habit de côté. En chemin, il rencontre un de ses amis et lui parle de son invitation.

– Il ne t’a pas donné un habit ? demande-t-il.

– Si, mais j’ai pensé que mon costume de cérémonie conviendrait mieux.

– Ce serait une terrible offense pour ton hôte de ne pas mettre l’habit qu’il t’a donné !

L’Anglais retourne chez lui pour rectifier son erreur, et le voilà reçu du meilleur accueil. Cette histoire rappelle une parabole de l’évangile (Matthieu 22. 1-13) :

Un roi fait des noces pour son fils, mais les invités s’excusent l’un après l’autre. Alors le roi, en colère, dit à ses serviteurs d’amener tous ceux qu’ils trouveront sur le chemin, jusqu’à ce que la salle soit remplie. Une seule condition pour y entrer : être vêtu d’un habit de noces. C’est pourquoi un homme qui ne l’avait pas est jeté dehors.

Peut-être dites-vous : Je veux bien m’approcher de Dieu, mais à condition qu’il me prenne comme je suis, sans me changer. Certes, il vous invite comme vous êtes, mais à condition que vous acceptiez l’habit qu’il vous donne. Accepter l’habit, c’est croire à l’amour de Dieu : sur la base de la foi au sacrifice de son Fils, Dieu efface nos péchés et déclare que nous sommes justes. Dieu est saint, il ne peut nous accueillir dans sa présence qu’à cette condition. “Justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ” (Romains 5. 1).