Il est difficile d’être aussi irréprochable que Job. Ce croyant honore Dieu ; de plus, il est sensible à la misère des autres et s’applique à la soulager (Job 29. 15). Par-dessus tout, Dieu l’a comblé de bénédictions. Sa conscience ne lui reproche donc rien ! Dieu lui-même parle ainsi de Job : “mon serviteur Job… parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal” (Job 1. 8 ; 2. 3).

Pourtant, Dieu autorise Satan à soumettre Job à une rude épreuve : en un jour, il perd tous ses biens et ses dix enfants. Il est ensuite atteint d’un ulcère qui lui provoque de terribles démangeaisons.

Job reçoit alors la visite de trois amis, qui l’accablent, affirmant que ses épreuves sont dues à un péché caché. Job se défend avec énergie, prend Dieu à partie et, face à son silence, lui adresse des reproches. Mais l’épreuve a un terme, et le livre se finit par un tête-à-tête entre Job et le Dieu Créateur. Job réalise alors la faiblesse et la petitesse de l’homme, et devant Dieu, il renonce à toute prétention. Il déclare : “Mon œil t’a vu : c’est pourquoi j’ai horreur de moi et je me repens…” (Job 42. 5, 6). Après l’avoir guéri, Dieu le comble à nouveau de bienfaits.

Êtes-vous un peu comme Job ? Vous respectez Dieu, vous cherchez à faire le bien, et vous estimez n’avoir rien à vous reprocher ? L’histoire de Job nous apprend qu’aucun homme n’est juste devant Dieu en vertu de sa conduite. Seul Dieu peut nous rendre justes. Il le fait pour celui qui croit en Jésus (verset du jour). Cette justice seule est parfaite aux yeux de Dieu !