Le livre des Actes (ch. 8) rapporte une rencontre inattendue et étonnante : celle de Philippe, un disciple envoyé par Dieu, et d’un voyageur éthiopien qui, en plein désert, s’interroge sur le sens d’un texte de la Bible. À travers l’explication qu’il donne, Philippe lui révèle le nom de Jésus, et l’Éthiopien continue sa route, “tout joyeux”.

Une joie profonde remplit le cœur de tout nouveau converti à Christ, quand il prend conscience que, sauvé, il est pleinement délivré de ses péchés.

La joie, comme l’amour et la paix, est “un fruit” que l’Esprit de Dieu produit dans le croyant (Galates 5. 22). Elle est le résultat de la relation du croyant avec son Seigneur. Christ lui donne une vie nouvelle, et devient la source de sa joie. Boire à cette source, c’est apprendre à connaître Jésus. Rester près de la source, c’est chercher à demeurer dans sa présence. C’est lui parler par la prière, c’est lire la Bible qui le fait connaître, c’est s’appliquer à le servir.

Cette joie est appelée à grandir : plus Christ remplira le cœur, plus on aura du bonheur à s’occuper de lui et à lui obéir. Elle accompagne le croyant toute sa vie, même dans des circonstances difficiles. “Personne ne vous ôte votre joie”, dit Jésus à ses disciples. Cette joie est intimement liée à notre espérance : oui, le croyant se réjouit de savoir qu’il sera bientôt dans le ciel avec son Seigneur, cet Ami sur lequel il s’est appuyé toute sa vie et qu’il a appris à connaître toujours mieux.

Cette joie est réelle et profonde. La connaissez-vous ?