Le livre de Jonas retrace l’histoire d’un prophète à qui Dieu a confié une mission ; mais il la refuse et s’enfuit sur un bateau. Jeté à la mer, il est englouti par un grand poisson. Alors, dans le ventre de cet animal, il se souvient de Dieu. Il le prie, et Dieu le délivre. On pourrait dire : Finalement, même si on désobéit à Dieu, on peut toujours s’en sortir !

Attention ! On ne se moque pas de Dieu…

Chrétiens, Dieu nous aime et suit nos pas. Le roi David le constate : “Où fuirai-je loin de ta face ?… Si je fais ma demeure au bout de la mer, là aussi… ta [main] droite me saisira” (Psaume 139. 7-10). Dieu lit dans nos pensées, il sait quand nous lui tournons le dos. Nous laisse-t-il pour autant dans un chemin qui s’éloigne de sa volonté ? Dans son amour, il veut nous “repêcher”. Il peut utiliser des circonstances de vie difficiles, comme ce poisson pour Jonas.

Comment allons-nous réagir ? Jonas, dans une angoisse terrible, se tourne vers Dieu : “Quand mon âme défaillait en moi, je me suis souvenu de l’Éternel, et ma prière est venue jusqu’à toi, dans le temple de ta sainteté”, peut-il dire (Jonas 2. 8). Alors Dieu lit dans le cœur de Jonas sa détresse, son désir de retrouver la présence divine, et il le délivre. Le poisson vomit Jonas, bien vivant.

Égarés sur un chemin loin de Dieu, et peut-être dans une situation inextricable, disons-lui nos torts, et notre désir de le retrouver. Il nous entendra, car il n’abandonne jamais les siens ; il les aime trop, il les a acquis par le sang de Jésus, son propre Fils !