Lorsque Saül, le premier roi qui a régné sur Israël, est présenté à son peuple, d’une seule voix la foule crie : “Vive le roi !” (1 Samuel 10. 24). L’histoire nous apprend que cette exclamation accompagne souvent l’avènement d’un nouveau monarque.

Pourtant la Bible donne un exemple tout autre. Jésus est amené devant le peuple juif par Pilate, le représentant de l’autorité romaine de ce temps-là, qui s’exclame : “Voici votre roi !” La foule crie alors : “À mort, à mort ! crucifie-le !” (Jean 19. 14, 15). Au lieu de l’accueillir, on le rejette. Au lieu de demander qu’il vive, on réclame sa mort.

Lorsque le dirigeant d’un pays arrive au pouvoir, il bénéficie généralement d’un capital de confiance, même s’il est encore peu connu. Or Jésus était bien connu du peuple juif. Pendant plus de trois ans il avait montré son inlassable bonté. Où étaient donc tous ces infirmes et ces malades qu’il avait guéris, lorsque la foule réclamait sa mort ? Cette détermination aveugle et cruelle nous renseigne sur l’état du cœur humain.

Cependant, si tous le haïssaient, Jésus les aimait tous. Il l’a montré en acceptant de mourir volontairement. Et, parce qu’il est mort et ressuscité, il donne par grâce la vie éternelle à celui qui reconnaît son état d’aveuglement et sa méchanceté. Mais Christ régnera, nous dit la Bible, et dans peu de temps toute langue reconnaîtra que Jésus Christ est Seigneur (Philippiens 2. 11). Il est “Roi des rois, et Seigneur des seigneurs” (Apocalypse 19. 16).

Le reconnaissez-vous déjà comme votre Sauveur et Seigneur ?