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La Bonne Semence

Le pharisien, se tenant debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes.
Luc 18. 11
Le publicain… ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur !
Luc 18. 13
Le pharisien et les deux publicains

L’évangile selon Luc (18. 9-17 ; 19. 1-10) présente trois hommes qui s’adressent à Dieu :

– Un pharisien, très religieux, appartenant à la secte juive la plus stricte. Il se félicite intérieurement d’être meilleur que les autres. Il se vante de sa pratique religieuse, et pense plus à lui-même qu’à Dieu. Il estime mériter sa faveur.

– Un publicain, percepteur d’impôts pour le compte de l’occupant romain. Méprisé par le pharisien, il ne parle pas “en lui-même”, il s’adresse à Dieu. Conscient de la sainteté divine, et honteux de son péché, il n’ose pas lever les yeux et, dans une courte prière, presque un cri, il fait appel à la grâce de Dieu.

Le contraste est frappant, et l’appréciation de Jésus sans équivoque : “Le deuxième descendit dans sa maison justifié (déclaré juste, donc pardonné) plutôt que l’autre”.

– Un autre publicain, Zachée, désire voir Jésus et fait ce qu’il peut pour cela. Jésus le voit, l’accueille, plus que cela, s’invite chez lui. Zachée se tient avec respect, et repentant, devant le Seigneur, et lui dit : “Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres ; et si j’ai fait tort à quelqu’un par une fausse accusation, je lui rends le quadruple”. Ici aussi, état d’esprit et disposition de cœur contrastent avec ceux du pharisien. Il n’accomplit pas des devoirs religieux pour être juste, il désire honorer Dieu. Jésus ne lui fait ni louange, ni reproche, mais lui apporte le salut dont il a besoin, lui aussi : “Aujourd’hui le salut est venu pour cette maison”.

Dieu écoute la prière. Est-ce que je lui parle pour étaler mes mérites, ou bien lui dire que j’ai besoin de sa grâce ?

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