À la mort d’une personne, l’héritage est attribué à ses enfants et aux légataires déclarés dans le testament. Mais une personne fortunée peut donner cet héritage de son vivant.

Dans le verset ci-dessus, le riche donateur, c’est Dieu, qui possède toutes choses parce qu’il les a lui-même créées. Tout lui appartient sur la terre et dans le ciel. Mais le Dieu vivant, dont les biens sont infinis, désire les faire partager à tous ses héritiers pour toujours.

Qui sont alors les héritiers ? Autrefois, Dieu avait établi pour légataire le peuple d’Israël (Romains 9. 4). C’est à lui qu’il avait fait des promesses et avait donné un pays, Canaan, en héritage. Israël a méprisé ce pays (Psaume 106. 24). Il s’est détourné de l’enseignement des prophètes, et a rejeté le Messie. Dès lors il est déchu, pour le moment, de ses droits d’héritier.

Mais Dieu est amour. Il se plaît à donner. Il fait de nouvelles promesses au profit cette fois de l’humanité entière. À tous ceux qui croient sa parole, il transmet déjà aujourd’hui la paix du cœur, une conscience purifiée, des bénédictions spirituelles ; et pour demain, une éternité de bonheur avec lui, non plus des avantages terrestres, mais des biens célestes.

Cet héritage a nécessité la mort et la résurrection de Jésus Christ. Dieu donne alors à ceux qui croient en lui la qualité d’enfants, et donc d’héritiers. “Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu” (1 Jean 3. 1).