“À la fin de mes études je voulais partir à l’étranger. Un ami m’avait dit qu’au Koweit, on pouvait gagner beaucoup d’argent. J’ai donc préparé intensément le concours nécessaire. J’ai prié Dieu pour avoir son aide. Le jour de l’examen j’étais sûr d’avoir réussi : je m’étais bien préparé, j’avais prié, les questions m’avaient paru faciles. Je suis rentré à la maison, heureux : une belle profession s’ouvrait devant moi !

Mais un autre a obtenu la place. Toute ma préparation, toutes mes prières… pour rien ? En colère, abattu, je me suis distancé du christianisme : plus de prières. Elles n’avaient servi à rien. Peu de temps après, j’ai trouvé un travail, dans notre ville… Mais voilà que dans le pays où j’avais souhaité partir, la guerre éclate. Il est rapidement occupé et en partie détruit… Aucune nouvelle de celui qui avait obtenu le poste…

Dieu n’avait pas répondu à mes prières, précisément pour mon bien. Sa main m’avait retenu. Triste pour mon ami, honteux devant Dieu, je me suis remis à lire ma Bible. Mes yeux se sont ouverts : Jésus, lui, est mort pour moi sur la croix, par amour et volontairement. Oui, aujourd’hui, Jésus Christ est mon Sauveur et mon Seigneur.”

Dieu nous conduit souvent autrement que ce que nous avions imaginé. S’il dit “non”, soyons attentifs, c’est pour notre bien. Jésus engageait ses disciples à prier le Père et à dire : “Que ta volonté soit faite” (Matthieu 6. 10). Il a dit lui-même à son Père, dans un moment dramatique : “Non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi !” (Marc 14. 36).