À Florence on peut voir une des plus grandes œuvres d’art de la Renaissance : la Porte du Paradis. Cette porte en bronze doré, construite en 27 ans par plusieurs artistes, représente dix scènes célèbres de l’Ancien Testament. Son nom lui a été donné par Michel-Ange, impressionné par sa majesté.

Une question se pose : Y a-t-il une porte aujourd’hui pour entrer au paradis, là où Dieu mon Créateur habite ? Elle ne peut pas être une œuvre d’art imaginée et construite par des humains. D’ailleurs, quel serait mon droit d’entrée ? Mes bonnes actions ? Une vie “correcte” aux yeux des hommes ?

Non, la porte qui nous donne accès à Dieu est une personne : son Fils, Jésus Christ. Si quelqu’un entre par Lui, il sera sauvé. Comme un simple berger qui conduit, guérit, sauve, rassemble, met en sécurité ses brebis, tel a été le Christ pour tous ceux qu’il rencontrait, particulièrement les blessés de la vie.

Aujourd’hui, son message nous interpelle encore : “Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis” (Jean 10. 11). Ainsi, Jésus est l’unique porte qui nous introduit dans la présence de Dieu, parce qu’il a laissé sa vie sur la croix pour nous purifier de notre péché. La foi personnelle au sacrifice de Christ nous rend justes devant Dieu. Alors, comme le malfaiteur repentant crucifié à côté de Jésus (Luc 23. 39-43), nous entrerons “de plain-pied” dans le paradis de Dieu, lorsque nous quitterons cette terre.

Cette porte est encore ouverte aujourd’hui.