Dans le verset du jour, Manoah et sa femme ont vu des choses si merveilleuses qu’ils se sont prosternés dans l’adoration devant Dieu. Cela nous rappelle des faits encore plus admirables que nous sommes invités à contempler. Jésus, le Fils de Dieu, est venu sur la terre, il est mort sur la croix et il est monté au ciel, ressuscité. N’est-ce pas merveilleux de réaliser que Dieu aimait tellement sa créature qu’il est venu lui-même “revêtir notre humanité” ? “Incontestablement, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire” (1 Timothée 3. 16).

Considérons ce chemin suivi par Jésus : il est venu s’occuper par amour d’hommes et de femmes qui étaient loin de Dieu. À sa naissance, Jésus a reçu des noms si beaux : Jésus (qui signifie Dieu sauveur) et Emmanuel (Dieu avec nous). Ces noms nous font comprendre le désir de Dieu d’habiter avec nous, mais aussi la nécessité d’avoir un Sauveur pour nous faire entrer dans sa présence. Il serait impossible d’avoir Dieu avec nous si nous n’étions pas délivrés de nos péchés par la foi en lui. La vie de Jésus offerte à la croix a répondu à la justice de Dieu. Sa résurrection démontre la satisfaction de Dieu. Le Psaume 111 nous indique que “les œuvres de l’Éternel sont grandes” (la création de l’univers, du corps humain…), mais aussi que “son œuvre est glorieuse et magnifique” (l’œuvre de la croix). “Il a établi un mémorial de ses merveilles” (v. 2-4).