En Actes 6, nous voyons l’assemblée à Jérusalem s’occuper tous les jours des besoins matériels de ses veuves (v. 1-6). Ici, à Joppé, il y avait aussi des veuves et des besoins dans la famille de la foi. Tabitha, appelée aussi Dorcas, abondait en bonnes œuvres et en aumônes. Ce qu’elle faisait était plus qu’un effort visant à améliorer la vie de ses semblables ; cela découlait de la puissance du Saint Esprit, elle était à l’écoute de la pensée et de la volonté de Dieu. Elle était aussi généreuse, prête à partager ses biens.

Donner l’aumône et pourvoir à des besoins matériels n’est en aucune manière réservé à l’assemblée ou à des frères. Qu’il est beau d’entendre parler d’une sœur travaillant de ses propres mains, avec son aiguille, à faire des vêtements pour des veuves ! Celles qui bénéficiaient de son travail l’appréciaient certainement. Dans ce passage, nous les voyons pleurer autour du corps sans vie de leur bienfaitrice.

Les disciples avaient envoyé des messagers à la ville voisine où se trouvait Pierre. Ils lui ont demandé de venir rapidement. Peut-être s’attendaient-ils à ce qu’il participe au service funèbre ? Mais Dieu, ce jour-là, avait prévu quelque chose de meilleur pour eux. Il se sert de Pierre pour ramener Dorcas à la vie, de façon calme, sans spectacle. L’apôtre la présente vivante aux veuves et aux croyants (v. 41).

Nous ne sommes pas appelés à faire les mêmes miracles qu’un apôtre (voir Actes 4. 33 ; 5. 12 ; 2 Corinthiens 12. 12). En revanche, nous avons à suivre le bel exemple de cette sœur. Utilisons nos mains, nos outils, nos talents, nos voitures, nos maisons, ou quoi que ce soit d’autre que Dieu nous ait confié, pour répondre aux besoins des veuves et à ceux d’autres personnes.