Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Toi, tu chercherais pour toi de grandes choses ? Ne les cherche pas ; car voici, je fais venir du mal sur toute chair, dit l’Éternel ; mais je te donnerai ta vie pour butin, dans tous les lieux où tu iras.
Jérémie 45. 5
Quelles sont nos ambitions ?

Baruc était un scribe fidèle. Il avait la responsabilité de copier, de lire et d’expliquer la Parole de Dieu au peuple d’Israël, qui était têtu et désobéissant. Quel privilège extraordinaire ont ainsi ceux qui ont été appelés à ce service ! Le roi Jehoïakim après avoir détruit ce que Baruc avait écrit, a ordonné d’arrêter ce scribe, ainsi que le prophète Jérémie. À cette occasion, Baruc a prononcé cette lamentation : “Malheur à moi ! car l’Éternel a ajouté le chagrin à ma douleur ; je me suis fatigué dans mon gémissement, et je n’ai pas trouvé de repos” (Jérémie 45. 3). Cependant, Dieu “qui sonde les cœurs et les reins” (Psaume 7. 9) a probablement vu les ambitions terrestres de Baruc. Une centaine d’années auparavant, Moïse avait refusé ce que le monde lui offrait, car la récompense que Dieu lui donnerait avait plus d’importance pour lui que les trésors de l’Égypte (voir Hébreux 11. 24-26). Dieu a rappelé à Baruc qu’il allait détruire la terre et faire “venir du mal sur toute chair”. Mais il lui a promis qu’il serait “délivré de la gueule du lion” (2 Timothée 4. 17) : Dieu épargnerait sa vie et veillerait sur lui partout où il irait. Dieu avait fait la même promesse à Ébed-Mélec, l’Éthiopien, parce qu’il s’était confié en Dieu (Jérémie 39. 18).

Pouvons-nous demander davantage ? N’est-ce pas déjà assez que Dieu nous ait donné la vie, à nous qui méritions la mort et le jugement ? Ce monde est comme un bateau qui va sombrer. Pourtant, beaucoup de gens amassent dans ce monde autant de biens que possible et s’y accrochent. Ils ne réalisent pas qu’ils vont sombrer, corps et biens. “Quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier et fait la perte de son âme… ?” (Marc 8. 36). Nous aussi, bien que nous soyons chrétiens, nous pouvons être pris dans cette recherche avide. Nous oublions que nous sommes des citoyens du ciel, avec un héritage dans les cieux. Les incrédules sombrent avec le bateau, mais les croyants sont en route vers le ciel. Le message de Dieu est donc celui-ci : “Tu chercherais pour toi de grandes choses ? Ne les cherche pas”. Que cherchons-nous ? Ce qui nous plaît, ou le royaume de Dieu ?

R.A. Barnett

×