Un professeur athée achevait son exposé. Il invita les auditeurs à poser des questions. Un homme âgé se leva et se plaça à côté du conférencier ; puis, sortant une orange de sa poche, il se mit à la peler. L’orateur le pria de bien vouloir poser sa question, mais l’autre, sans répondre, continua à peler son orange. Il la mangea ensuite, quartier après quartier, sans rien dire. Quand il eut fini, il se tourna vers le conférencier et parla enfin :

– Voici ma question. Dites-moi, cette orange était-elle amère ou douce ?

– Comment puis-je le savoir ? répondit l’orateur, agacé. Je ne l’ai pas goûtée !

– Ah ! reprit l’homme âgé. Comment pouvez-vous parler du Christ si vous n’en avez jamais goûté la saveur ?

L’apôtre Pierre, s’adressant à de jeunes convertis, leur demande s’ils ont “goûté que le Seigneur est bon”. La bonté du Seigneur se “goûte” avec le cœur, et non avec la tête. Beaucoup de croyants, incapables de tenir une conférence sur le christianisme, connaissent leur Seigneur. Ils ont “goûté” qu’il est bon.

De même, un homme assoiffé ayant bu un grand verre d’eau saura que l’eau est rafraîchissante, mieux que le chimiste capable de disserter longuement sur la composition de la molécule d’eau ! Il faut goûter pour le savoir !

Jésus appelle : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive” (Jean 7. 37). Faites l’expérience d’aller à lui. Vous saurez alors, pour l’avoir goûté, qu’il est bon et peut vous désaltérer, étancher la soif de votre cœur.