Devant le tribunal de Dieu, toute bouche est maintenant fermée. Les accusés sans exception sont reconnus coupables, condamnés par la loi à la peine de mort (verset 19). « Tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu ». C’est pourquoi la sentence terrible : « tu mourras certainement », déjà annoncée par Dieu avant la chute de l’homme (Genèse 2. 17), va être confirmée : « le salaire du péché, c’est la mort » (chapitre 6. 23). Pour l’incrédule, juif ou non-juif, ce jugement est définitif et le tribunal devant lequel tous comparaîtront un jour est une réalité effrayante (Apocalypse 20. 11…). Mais voici l’avocat qui intervient en faveur de ceux qui l’ont choisi par la foi. Il ne cherche pas à minimiser les fautes commises, ainsi que le font les avocats devant les tribunaux des hommes. Il plaide au contraire en disant : la sentence est juste, mais elle a déjà été exécutée : la dette est acquittée ; une mort, la mienne, a payé l’affreux salaire de leurs péchés.
Oui, la justice de Dieu est satisfaite car un crime qui a été expié ne peut être imputé une seconde fois. Et si Dieu est juste en condamnant le péché, il est également juste en justifiant le pécheur « qui est de la foi en Jésus » (verset 26).