« Je m’éveillerai à l’aube du jour… » (verset 3). Comme David, réalisons le prix de ces premiers moments du matin passés dans la communion du Seigneur (comparer Psaume 63. 2). L’expérience montre que si nous ne savons pas en profiter, l’occasion ne s’en retrouvera pas facilement pendant le reste de la journée.
Les versets 6 et 7 nous rappellent deux vérités à ne jamais perdre de vue dans nos prières. D’une part, la délivrance et la bénédiction du croyant sont inséparables de la gloire de Dieu. Trop souvent nous l’oublions au moment de prier ; nous ne sommes égoïstement préoccupés que de ce qui nous concerne. Mais cherchons « d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela nous sera donné par-dessus » (Matthieu 6. 33). D’autre part, connaissant l’amour du Seigneur pour les siens, ne manquons pas d’y faire appel : « Afin que tes bien-aimés soient délivrés », dit le psalmiste (comparer Jean 11. 3).
À partir du verset 8 le psaume (qui a commencé par les versets 8 à 12 du Psaume 57) reproduit les versets 5 à 12 du Psaume 60. Ils se situent au moment où Dieu aura repris possession des limites d’Israël. Il a parlé dans sa sainteté (verset 7). Ses premiers mots sont : « Je me réjouirai… » La joie du Seigneur est de bénir les siens et de leur faire partager son héritage.