Au temps de la grande tribulation, les nations coalisées énumérées aux versets 7 à 9 se concerteront pour effacer de la terre le nom d’Israël (Ésaïe 10. 24). Parmi elles Assur, le roi du Nord, occupera une place prépondérante. Devant cette menace d’extermination, la plus terrible qu’ait jamais connue ce peuple, déjà tellement éprouvé dans l’histoire, les fidèles du résidu se tourneront vers Dieu. Leurs ennemis sont aussi les siens (verset 3) ; cette alliance a été conclue contre lui (verset 6). Et, d’autre part, les croyants ont conscience de lui appartenir. Ils sont ses « fidèles cachés » (verset 4), tels les sept mille hommes au temps d’Achab qui, malgré la persécution, n’avaient pas fléchi les genoux devant Baal (1 Rois 19. 18). Oui, Dieu ne peut manquer d’intervenir puisque tous ces peuples, dans leur folie aveugle, seront trouvés lui faisant la guerre (verset 6 ; comparer Psaume 2. 2 et Apocalypse 19. 19). Les fidèles se reportent aux délivrances du passé, aux grandes dates de l’histoire d’Israël (verset 10 : Juges 4 ; verset 12 : Juges 7 et 8).
Nous, chrétiens, qui n’aurons pas à traverser ces temps terribles, aurions-nous moins de patience et de confiance ? L’opposition du monde devrait avoir pour seul effet de nous rejeter sur le Seigneur.