Israël est invité à chanter comme il l’avait fait jadis au bord de la mer Rouge, au son du tambourin (verset 3 ; Exode 15. 20). Mais, après la délivrance de l’Égypte évoquée au verset 7, l’Éternel aurait eu encore beaucoup de grandes choses à accomplir en faveur de son peuple… si seulement celui-ci avait voulu l’écouter. Il était prêt en particulier à le nourrir de la moelle du froment (la fine fleur de farine qui nous parle toujours de Christ), ainsi que du miel du rocher, image de la douceur de la grâce divine. Mais Dieu est obligé de constater tristement : « Israël n’a pas voulu de moi… » (verset 12). Combien touchante est son exclamation : « Israël, oh ! si tu voulais m’écouter » (verset 9) et plus loin : « Oh ! si mon peuple m’avait écouté » (verset 14 ; comparer Deutéronome 5. 29).
Amis croyants, Dieu a aussi « retiré notre épaule de dessous le plus pesant des fardeaux » : celui du péché (verset 7). Mais souvenons-nous qu’il a encore beaucoup d’autres bénédictions en réserve pour nous… à condition que nous ayons le désir de les recevoir et que nous écoutions sa Parole. Il nous a préparé des victoires (comparer verset 15) ; il veut nous nourrir de Christ et de son amour. Ouvrons-lui nos cœurs ; il les remplira et sa louange sera dans nos bouches (comparer verset 11).