À la fin du Psaume 79 Israël rappelait à Dieu qu’il était « le troupeau de sa pâture ». Le Psaume 80 commence en invoquant le Berger d’Israël. Comme des brebis dispersées incapables de retrouver leur chemin, les fidèles s’écrient : « Ô Dieu ! ramène-nous » (versets 4, 8, 19). Ce travail de guérison spirituelle après un temps d’égarement fait partie des soins de notre bon Berger. (Psaume 23. 3).
« Fais luire ta splendeur » (verset 2), demande le résidu dans sa détresse. Éphraïm, Benjamin et Manassé, étaient les tribus qui, sous leur bannière, suivaient immédiatement l’arche, figure de Christ (Nombres 10. 22 à 24).
À partir du verset 13, les croyants s’étonnent : Pourquoi Dieu a-t-il livré au pillage et au feu le cep, Israël, qu’il avait transporté d’Égypte et planté avec tant de soin ? L’Éternel donne sa réponse en Ésaïe 5. 4 sous la forme d’un autre pourquoi : Pourquoi quand j’espérais que ma vigne produirait de bons raisins, a-t-elle produit des raisins sauvages ?
Mais en contraste avec ce cep d’Israël, improductif malgré tout le travail du divin Cultivateur, Jean 15 désigne « le vrai Cep » : Christ. Il est introduit au verset 18 comme l’homme de la droite de Dieu et le Fils de l’homme, ce nom qu’il se donne si souvent dans les évangiles.