Le psalmiste poursuit sa pénible méditation (verset 16). Et soudain la lumière se fait ! L’introduisant dans le sanctuaire de sa communion, Dieu lui fait comprendre où finit la voie des méchants (voir Psaume 37. 38). La pente qu’ils suivent est glissante et les conduit à une « ruine » certaine ; leur passage ici-bas n’aura été qu’un vain songe (versets 18, 20). Proverbes 23. 17, 18, qui exhorte aussi à ne pas envier les méchants, nous apprend que, pour celui qui craint l’Éternel, « certainement il y a une fin » … combien différente ! (Romains 6. 22)
Oui vraiment ! Comment le croyant avait-il pu l’oublier ? Il s’accuse d’avoir été sans connaissance et stupide. Quel contraste entre ce sort des incroyants et ce qu’il possède, lui, même éprouvé ! N’a-t-il pas l’honneur de la compagnie du Seigneur ? « Je suis toujours avec toi » (verset 23). Il le connaît selon les précieuses expressions du verset 26. Et c’est dans les cieux qu’il a sa part (Christ lui-même : verset 25). On cite cette réflexion faite par des personnes incrédules à des chrétiens qui s’occupaient de politique : « Vous avez le ciel ; laissez-nous la terre ». Rappel à l’ordre ironique mais bien digne d’attention !
Puisse notre vie se résumer par cette parole qui en Jésus seul a pris toute sa valeur : « je n’ai eu de plaisir sur la terre qu’en toi » ! (verset 25).