Le 3e livre des Psaumes commence par une série de onze psaumes d’Asaph. C’est lui qui, du temps de David, dirigeait le chant et l’accompagnait avec des cymbales (1 Chroniques 16. 5). Le Psaume 73 nous raconte sa dure expérience. En comparant son sort à celui des incrédules, Asaph est découragé. Il lui semble que Dieu réserve peines et tourments à ceux qui le craignent (sous forme de discipline), tandis qu’il épargne les arrogants et les méchants dont les versets 3 et suivants nous font le portrait. Le fidèle s’aigrit et se tourmente (verset 21). Il n’est pas loin d’accuser Dieu d’injustice et d’indifférence. S’il en est ainsi, pense-t-il, à quoi sert-il de purifier mon cœur ?
D’une manière générale, il est arrivé à chacun de nous de porter envie à ceux qui peuvent jouir de tout ce qu’offre l’existence sans se laisser arrêter par la crainte de Dieu. Les jeunes chrétiens qui font des études connaissent tous des camarades qui ont à la fois beaucoup d’argent et des principes moraux relâchés. Qu’ils n’oublient pas leurs propres richesses, lesquelles ne se mesurent pas à l’échelle des valeurs humaines ! Il faut qu’ils s’en souviennent : leur espérance fait d’eux, non pas les plus misérables (1 Corinthiens 15. 19) mais les plus privilégiés de tous les hommes.