Avant d’être universelle à l’aube du « jour millénaire » (Psaume 66), la louange se prépare en silence dans le cœur des rachetés. Elle devrait nous être familière, cette adoration qui monte silencieusement vers Dieu avec d’autant plus de réalité que des paroles ne peuvent la trahir. Pratiquons-la dans nos trajets, pendant les pauses de notre travail, durant la nuit… (Psaume 63. 7). Elle sera toujours entendue et comprise par celui qui écoute la prière (verset 3).
Après avoir réalisé au verset 4 le pardon des péchés, Israël (et le chrétien également) pourra goûter la présence de Dieu et les joies de sa communion (verset 5).
Le psaume se termine par un tableau magnifique des futures bénédictions terrestres, images des richesses spirituelles du croyant dès maintenant en sa possession. Si celui-ci languit « dans une terre aride et altérée, sans eau » (Psaume 63. 2), il doit se souvenir que « le ruisseau de Dieu est plein d’eau » (verset 10). Chers amis, n’est-ce pas alors notre faute si notre âme est quelquefois desséchée ? (voir Jean 4. 14, 15)
« Tu fais chanter de joie les sorties du matin et du soir » dit encore le verset 9. Oui, que nos journées commencent, se déroulent et s’achèvent dans un chant de bonheur et de reconnaissance.