Nous commençons le 2e livre des Psaumes. Il s’applique prophétiquement à la période où le résidu juif fidèle, persécuté par l’Antichrist, devra fuir Jérusalem ; les versets 3, 5 et 6 traduisent spécialement la douleur de cet exil. Cependant, comme dans le 1er livre, beaucoup d’expressions peuvent être placées dans la bouche du Seigneur Jésus, lui qui a souffert plus que personne de la méchanceté de son peuple (par ex. versets 8 et 11).
Existe-il une image plus forte que celle du verset 2 pour traduire les soupirs de l’âme assoiffée de la présence de Dieu ? Puissions-nous ainsi rechercher cette présence chaque fois qu’un péché a interrompu notre communion avec le Seigneur ! Que chacun le connaisse sous ce précieux nom personnel : le « Dieu de ma vie », qui correspond à la devise de l’apôtre : « Pour moi, vivre, c’est Christ » (Philippiens 1. 21). Il est celui qui, d’année en année, veut conduire ma vie, la remplir, comme l’objet précieux de mon cœur. « Où est ton Dieu ? » demandent ironiquement les incroyants (versets 4 et 11 ; comparer Matthieu 27. 43). Si eux ne le discernent pas, que pour ma part je sache toujours où le trouver, de jour ou de nuit, pour élever vers lui avec amour mon cantique et ma prière (verset 9).