Comparons la fin du verset 5 avec l’exhortation de Romains 12. 9 : « Ayez en horreur le mal ». Non seulement l’homme du monde est indifférent au péché (car le juger serait se condamner lui-même), mais il s’en amuse et en fait les thèmes favoris de sa littérature et de ses spectacles. En même temps, cette insensibilité au mal l’amène à se vanter et à « se flatter à ses propres yeux », même en présence de l’iniquité la plus criante (verset 3 ; Romains 3. 18, Deutéronome 29. 18). Obligés que nous sommes de vivre dans une telle atmosphère, notre conscience de chrétiens risque à la longue de s’émousser. Mais nous aurons toujours le péché en horreur si nous nous souvenons de la croix et du terrible prix qui dut y être payé pour l’abolir. La bonté de Dieu est dans les cieux, hors d’atteinte des intentions des méchants (versets 6 et 8). En même temps elle s’étend comme des ailes protectrices pour abriter les fils des hommes (voir Psaume 17. 8). Hélas, tels les habitants de Jérusalem au temps du Seigneur, beaucoup ne veulent pas du refuge ainsi offert (Matthieu 23. 37).
La source de la vie et la lumière divine, associées dans le verset 10, nous reportent à Christ, la Parole, dont il écrit : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1. 4).