Pour nous montrer que toutes nos circonstances, y compris les plus humiliantes, peuvent nous conduire en définitive à bénir Dieu, l’Esprit s’est servi d’un épisode fâcheux de l’histoire de David pour lui dicter ensuite les paroles de ce psaume. Imitons « cet affligé » : sachons comme lui magnifier toujours et partout le nom de notre Dieu.
Au verset 12, c’est comme si tendrement le Seigneur nous rassemblait autour de lui et disait : « Venez, fils, écoutez-moi… ». Il a une parole d’encouragement pour chacun. Celui qui est en danger, il le rassure par les versets 8, 16 et 17 (voir Ésaïe 63. 9). Un autre connaît-il des besoins matériels ? Il répond à son souci par les versets 10 et 11. Quelqu’un traverse-t-il le deuil ou la peine ? Il lui montre où trouver la consolation (verset 19). Son désir est de nous donner confiance en son Père pour que nous le louions avec lui (verset 4). Goûtez – nous dit-il – combien l’Éternel est bon (comparer 1 Pierre 2. 3). Mais le Seigneur sait aussi que nous avons besoin de son exhortation : « Garde ta langue du mal… retire-toi du mal, et fais le bien, cherche la paix, et poursuis-la » (versets 14, 15 ; voir 1 Pierre 3. 10 à 12). Pierre ne termine pas la citation du passage, car c’est aujourd’hui le jour de la grâce. Le jugement annoncé à la fin du psaume est encore à venir.