Dans ce psaume brille toute la confiance du croyant en celui qui est sa lumière, son salut, la force de sa vie (verset 1 ; comparer Psaume 18. 28, 29, 29). L’épître aux Éphésiens le confirme : le Seigneur est à la fois la lumière et la force du chrétien (Éphésiens 5. 14 et 6. 10). Qui a réalisé cette confiance envers Dieu comme le Seigneur Jésus ? De même que le Psaume 22 est celui de la croix, on a pu appeler celui-ci « le psaume de Gethsémané ». Le verset 2 évoque d’une manière saisissante cette foule, armée d’épées et de bâtons, qui s’avance sous la conduite de judas pour s’emparer du Seigneur de gloire. À sa seule parole « C’est moi », ils reculent et tombent par terre (Jean 18. 6).
C’est dans la maison de l’Éternel que le psalmiste cherche son refuge (versets 3 à 5 ; comparer 2 Rois 19. 1 et 14), belle figure de la communion, « une chose » que nous avons à demander et à rechercher avant toute autre. Or cette communion n’est pas seulement pour l’heure de l’épreuve, mais pour « tous les jours de ma vie ». Elle est « le climat » nécessaire pour discerner la beauté du Seigneur et faire des progrès dans sa connaissance.
Le dernier verset vient, comme une réponse divine, apaiser toutes les craintes du croyant : « Oui, attends-toi à l’Éternel ».