Au Psaume 25 le fidèle avait des péchés à confesser (versets 7, 11 et 18). Sa prière était : « Fais-moi marcher dans ta vérité ». Ici le ton change. Le croyant se tient devant Dieu avec bonne conscience (versets 1 et 2) et peut déclarer : « J’ai marché dans ta vérité » (verset 3). Il est un de ces bienheureux qui, selon le Psaume 1. 1, ne se sont pas associés à ceux qui font le mal (versets 4, 5). Une sainte occupation absorbe toutes ses pensées ; celle des versets 6 et 7. Ayant lavé ses mains à la cuve d’airain, autrement dit s’étant jugé, il fait le tour de l’autel, considérant sous tous ses aspects l’œuvre de la croix et celui qui fut le parfait sacrifice. Sa bouche s’ouvre alors pour la louange et raconte « toutes les merveilles » opérées par la grâce (verset 7).
La vie chrétienne ne consiste pas seulement à se retirer de l’iniquité. S’étant purifié des vases à déshonneur, l’enfant de Dieu trouve ceux qui, avec lui, invoquent le Seigneur d’un cœur pur (2 Timothée 2. 21, 22). Ici, le croyant qui a « haï la congrégation de ceux qui font le mal » (verset 5) jouit de la demeure de la gloire de son Dieu et bénit l’Éternel « dans les congrégations » (verset 12). La présence du Seigneur Jésus dans le rassemblement des deux ou trois assemblés à son nom, est-elle une joie pour notre cœur (Matthieu 18. 20) ?