Dieu s’est révélé successivement par un double témoignage. Le premier est celui de sa création (versets 2 à 7), dont le langage silencieux, mais combien éloquent, fait connaître jusqu’au bout du monde sa puissance et sa sagesse (Actes 14. 17). La course régulière et bienfaisante du soleil, versant sur toute la terre sa lumière et sa chaleur est une preuve constante de la bonté de Dieu envers toutes ses créatures (Psaume 136. 8 ; Matthieu 5. 45).
Le second témoignage est celui de la Parole (versets 8 à 12). Sainte, juste, bonne, spirituelle, même s’il ne s’agissait que de la loi donnée à Israël (Romains 7. 12, 14), combien elle a plus de prix encore maintenant qu’elle est complète ! Cette Parole excellente instruit le serviteur (verset 12) et atteint sa conscience (laquelle constitue au dedans de tout homme un troisième témoignage). Elle met en lumière les fautes cachées (commises par erreur : verset 13) aussi bien que les péchés volontaires : la propre volonté, résultat de la fierté ou de l’orgueil (voir cette distinction en Nombres 15. 27 à 30).
Au début de l’épître aux Romains, le même triple témoignage de la création (chapitre 1. 20), de la conscience (chapitre 2. 15) et de la loi (chapitre 2. 17…) est placé devant l’homme pour mettre en évidence son état et le conduire au salut.