« C’est vraiment une grande grâce de la part de Dieu que d’appliquer la sagesse divine à tous les détails de la vie de l’homme, au milieu de la confusion que le péché a produite » (Études sur la Parole, 2e tome, J. N. Darby p. 36). D’où notre responsabilité de mettre cette sagesse en pratique dans notre vie quotidienne ! Elle nous est donnée pour être vécue, et l’homme intelligent la garde « en face » de lui (verset 24 ; Ecclésiaste 2. 14). Le « sot », au contraire, disperse son imagination au bout de la terre en chimères et vaines convoitises. Nous pensons à l’enfant dissipant follement les biens de son père dans un pays éloigné (voir Luc 15). Quel chagrin un fils insensé cause à ses parents ! (versets 21, 25). Imitons Salomon, l’auteur de ce livre qui avait su demander pour lui-même « un cœur intelligent qui comprenne » (1 Rois 3. 9).
Celui qui se porte caution est un faux ami. Il se fie inconsidérément à son prochain et incite ce dernier à s’attendre à lui (verset 18 ; Jérémie 17. 5). Le verset 17 par contre nous donne le moyen de reconnaître un ami véritable. C’est dans les difficultés qu’il se révèle, et que nous découvrons ce qu’est un frère. « L’ami aime en tout temps… ». Qui mérite mieux ce nom que le Seigneur Jésus ? (Jean 15. 13). « Il est notre Ami suprême », dit un cantique… – « Son cœur seul jamais ne se lasse, Immense amour ! »