Comme au chapitre 1, la Sagesse se tourne vers les hommes perdus et fait retentir ses appels de grâce. Elle se poste cette fois sur les hauteurs, sur les chemins, aux portes de la ville, partout où le monde passe. Le carrefour (verset 2) est un endroit de la route où l’occasion se présente de changer de direction. C’est là que, dans la parabole, sont envoyés les serviteurs du roi, afin de chercher et de convier autant de personnes qu’ils trouveront (Matthieu 22. 9). Le chapitre 9 nous montrera que la Sagesse a elle aussi son festin préparé et qu’elle envoie ses servantes pour confirmer son invitation.
Vous qui peut-être marchez encore sur le chemin large, répondez maintenant à la voix insistante qui vous appelle au carrefour. Cette voix est celle de Jésus, qui veut votre bonheur. Il fait entendre à ceux qui l’écoutent des choses excellentes, des paroles droites, claires, véritables (versets 6, 9). Il a en réserve des trésors qui n’ont rien de comparable avec l’or et l’argent de ce monde. Il fait hériter « les biens durables…, réels » (versets 18, 21), les « biens à venir » … « meilleurs et permanents », comme les appellent aussi Hébreux 10. 1 et 34. Combien est glorieux en vérité, « ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2. 9 ; comparer versets 17 à 21).