Dans ce pays de Canaan, à l’intérieur des limites qui viennent d’en être tracées, chaque tribu recevra sa possession à l’exception des fils de Lévi. D’après la prophétie de Jacob, ceux-ci devaient être dispersés en Israël à cause de la méchante conduite de leur père (Genèse 49. 7). Mais, par la grâce de Dieu, ce châtiment tournera en bénédiction. Quarante-huit villes réparties dans tout Israël seront attribuées aux fils de Lévi. Chaque tribu devra leur en donner quelques unes proportionnellement à son héritage. Ainsi ces Lévites, serviteurs de l’Éternel et de leurs frères, chargés en particulier d’enseigner la loi, seront amenés par leur dispersion à exercer leur ministère au profit de tout le peuple.
Il est ensuite question des villes de refuge pour l’homicide. La loi dans toute sa rigueur réclamait le sang pour le sang, qu’il ait été répandu avec intention, par haine, ou au contraire involontairement. Mais pour répondre à ce dernier cas, l’Éternel avait donné, en même temps que la loi, une promesse (lire Exode 21. 12, 13). Il s’était engagé à fournir un asile où le responsable de la mort d’un autre serait autorisé à fuir pour sauver sa vie. Belle illustration du refuge que Dieu offre au pécheur coupable et qui nous rappelle que « Christ est la fin de la Loi pour justice à quiconque croit » (Romains 10. 4) !