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Évangile selon Matthieu
Chaque jour les Écritures - 3e année

Matthieu 26. 59 à 75

Séance dans le sanhédrin – Reniement de Pierre

Les chefs du peuple tiennent Jésus en leur pouvoir. Mais il leur manque un motif permettant de le condamner. Car l’Homme parfait n’offre aucune prise à leurs accusations. Ils en sont réduits à chercher contre lui un faux témoignage (Psaume 27. 12 ; Psaume 35. 11, 12). Même celui-ci est difficile à trouver, car il doit pourtant avoir une apparence de réalité. Enfin deux faux témoins se présentent avec une parole qu’ils ont tordue (comparer verset 61 avec Jean 2. 19). Mais ce qui sert de prétexte pour condamner Jésus, c’est sa déclaration solennelle qu’il est le Fils de Dieu, prêt à venir avec puissance et gloire ! La peine de mort est prononcée. Aussitôt la brutalité et la lâcheté des hommes se donnent libre cours (versets 67, 68). La première partie de ce que le Sauveur avait plus d’une fois annoncé aux siens s’est accomplie (chapitre 16. 21 ; 17. 22 ; 20. 18, 19).

Pour Pierre aussi l’heure est sombre, mais pour une raison bien différente. Satan, qui n’a pu ébranler le Maître, va faire trébucher le disciple. À trois reprises, le pauvre Pierre renie Celui pour lequel il s’était déclaré prêt à mourir. Il va jusqu’à prendre un langage grossier pour donner le change. Car auparavant sans qu’il s’en soit rendu compte, sa manière de parler l’avait fait reconnaître comme disciple de Jésus.

Matthieu 26

59Or les principaux sacrificateurs, les anciens et tout le sanhédrinA cherchaient [quelque] faux témoignageA contre Jésus, de manière à le faire mourir ; 60et ils n’en trouvèrent pas, bien que plusieurs faux témoins se soient présentés. Mais, à la fin, il s’en présenta deux, 61qui dirent : Celui-ci a affirmé : Je peux détruire le templeA de Dieu et, en trois jours, le bâtir. 62Le souverain sacrificateur se leva et lui dit : Ne réponds-tu rien au sujet des accusations qu’ils portent contre toi ? 63Mais Jésus gardait le silence. Le souverain sacrificateur lui dit : Je t’adjureA, par le Dieu vivant, de nous dire si toi, tu es le ChristA, le Fils de Dieu. 64Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous dis : Dorénavant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciela. 65Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtementsb et dit : Il a blasphémé ; qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voilà, vous avez entendu maintenant [son] blasphème : 66Qu’en pensez-vous ? En réponse, ils dirent : Il mérite la mort. 67Alors ils lui crachèrent au visage et le giflèrent ; certains le frappèrent, 68en disant : Prophétise-nous, Christ ; qui est celui qui t’a frappé ?

69Or Pierre était assis dehors, dans la cour. Une servante s’approcha de lui et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus le GaliléenA. 70Mais il le nia devant tous en disant : Je ne sais pas ce que tu dis. 71Une autre [servante] le vit, comme il était sorti dans le vestibule ; et elle dit à ceux qui étaient là : Celui-ci aussi était avec Jésus le Nazaréen. 72De nouveau, il le nia avec serment : Je ne connais pas cet homme ! 73Un peu après, ceux qui se trouvaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : Certainement, toi aussi, tu fais partie de ces gens-là ; d’ailleurs, ta façon de parler te fait reconnaître. 74Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme ! Aussitôt un coq chanta. 75Et Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq chante, par trois fois tu me renieras. Étant sorti, il pleura amèrement.

Notes

acomp. Daniel 7. 13.
ben signe d’indignation, malgré l’interdiction qui lui en était faite selon Lévitique 21. 10.

(La Bible - Traduction révisée)