Le service d’amour et de justice du Seigneur accompagne son enseignement. Nous assistons d’abord à trois guérisons. Le lépreux du verset 2 connaît le pouvoir de Jésus. Mais il doute de son amour : « Si tu veux, tu peux… ». Jésus voulait : il le guérit (Osée 11. 3 fin).
Le centurion de Capernaüm s’approche dans le double sentiment de l’autorité toute-puissante du Seigneur et de sa propre indignité. « Dis seulement une parole… ». Cette foi exceptionnelle étonne et réjouit le Seigneur Jésus. Il la donne en exemple à ceux qui le suivent, et elle nous humilie aussi, n’est-ce pas ?
Enfin il est nécessaire que le Maître agisse également dans les familles des siens. Il guérit la belle-mère de son disciple Pierre.
Jésus ne s’est pas occupé des malades à la manière des médecins qui examinent, font un diagnostic, rédigent une ordonnance, perçoivent leurs honoraires, et s’en vont. Il ne s’est pas contenté de guérir. Il a lui-même « pris nos langueurs et a porté nos maladies », remontant à leur source qui est le péché. Il en a senti tout le poids, toute l’amertume (Jean 11. 35). Une telle sympathie n’est-elle pas plus précieuse que la guérison proprement dite ? C’est l’expérience vécue par beaucoup de malades chrétiens.