Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière
Évangile selon Marc
Chaque jour les Écritures - 3e année

Marc 15. 22 à 41

De la troisième à la neuvième heure

L’homme accomplit le plus grand forfait de tous les temps. Il crucifie le Fils de Dieu et ne lui épargne aucune forme de souffrance et d’humiliation. Le Sauveur est sur le bois d’infamie où le retient son amour pour le Père et pour les hommes. Il est « compté parmi les iniques », comme l’annonçaient les Écritures (verset 28 ; Ésaïe 53. 12). Il connaît en outre sur cette croix toutes sortes d’insultes et de provocations. Le monde le rejette, se condamnant ainsi lui-même.

Mais voici que le ciel se ferme aussi, comme l’exprime le cri de Jésus, ce cri d’une détresse indicible : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (voir Amos 8. 9, 10). Le ciel est fermé pour lui afin qu’il puisse s’ouvrir pour nous. Car c’est pour amener « de nombreux fils à la gloire », que l’auteur de notre salut a subi ces souffrances (Hébreux 2. 10). Cette page de l’Écriture, sur laquelle notre foi se fonde avec adoration, constitue le document incontestable qui nous garantit l’accès au ciel de gloire : le signe en est donné par le voile qui s’est déchiré (voir Hébreux 10. 19-22).

Le grand cri du Sauveur expirant est la preuve qu’il laisse sa vie de lui-même, en pleine possession de sa force. C’est le dernier acte d’obéissance de celui qui était venu sur la terre pour servir, souffrir et mourir, donnant sa précieuse vie en rançon pour un grand nombre (chapitre 10. 45).

Marc 15

22Ils le mènent au lieu [appelé] Golgotha, ce qui signifie : lieu du Crâne. 23Et ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrheA ; mais il ne le prit pas. 24L’ayant crucifié, ils partagent ses vêtements, en tirant au sort [pour savoir] ce que chacun en prendrait. 25Or c’était la troisième heureA, quand ils le crucifièrent. 26L’écriteau concernant le sujet de son accusation portait écrit : Le roi des Juifs. 27Avec lui, ils crucifient deux brigands, un à sa droite et un à sa gauche.

28Et l’écriture fut accomplie, qui dit : “Et il a été compté parmi les iniques”. a

29Ceux qui passaient par là l’injuriaient, hochaient la tête et disaient : Hé ! toi qui détruis le templeA et qui le bâtis en trois jours, 30sauve-toi toi-même, et descends de la croix ! 31De même aussi les principaux sacrificateurs, se moquant entre eux avec les scribes, disaient : Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même. 32Que le ChristA, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, pour que nous voyions et que nous croyions ! Ceux aussi qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.

33Quand la sixième heureA fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le paysb jusqu’à la neuvième heure. 34Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnéc ? 35Quelques-uns de ceux qui étaient présents, ayant entendu cela, disaient : Voici, il appelle Élie. 36L’un d’eux courut, remplit de vinaigreA une éponge, la mit au bout d’un roseau, et il lui donna à boire en disant : Laissez, voyons si Élie vient pour le faire descendre.

37Mais Jésus, ayant jeté un grand cri, expira. 38Et le voileA du templeA se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. 39Le centurionA qui était là en face de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Véritablement, cet homme était Fils de Dieu. 40Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, parmi lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, la mère de JacquesB le mineurd et de Joses, et Salomé, 41qui, lorsqu’il était en Galilée, l’avaient suivi et l’avaient servi, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.

Notes

aÉsaïe 53. 12 ; pl. mss. omettent le v. 28.
bou : sur toute la terre.
cvoir Psaume 22.
dou : le petit.

(La Bible - Traduction révisée)