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Évangile selon Marc
Chaque jour les Écritures - 3e année

Marc 14. 17 à 31

Judas démasqué – Institution de la Cène

C’est l’instant du dernier souper. Dans cette heure intime des adieux, où Jésus voudrait laisser parler librement ses affections, un fardeau accable son âme. Non pas la croix qui s’approche, mais l’indicible tristesse de savoir que se trouve là, au milieu des douze, un homme qui a décidé sa perte. « L’un d’entre vous… me livrera ». À leur tour les disciples s’attristent et s’interrogent. Ils n’ont pas ici la confiance en eux-mêmes qui apparaîtra aux versets 29 et 31 dans leurs protestations de dévouement, en particulier de la part de Pierre.

Quand le traître est sorti, le Seigneur institue le saint repas du souvenir. Il bénit, rompt le pain et le distribue aux siens ; il prend la coupe, rend grâces et la leur donne. Et il leur explique la portée de ces symboles simples et cependant solennels par les grands faits dont ils perpétuent la mémoire : son corps donné, son sang versé, sûrs fondements de notre foi. Lecteur, n’auriez-vous pas aimé vous trouver dans cette chambre haute, auprès de votre Sauveur ? Alors, pourquoi ne pas vous joindre, chaque premier jour de la semaine, à ceux qui annoncent sa mort en attendant son retour ?

Puis Jésus chante une hymne avec ses onze disciples et se rend avec eux au jardin des Oliviers.

Marc 14

17Le soir venu, il vient avec les douze. 18Comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : En vérité, je vous dis que l’un d’entre vous, quia mange avec moi, me livrera. 19Ils commencèrent à s’attrister et à lui dire l’un après l’autre : Serait-ce moi ? Et un autre : Serait-ce moi ? b20Mais il leur répondit : C’est l’un des douze quic trempe avec moi le morceau dans le platd. 21Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il aurait été bon pour cet homme-là qu’il ne soit pas né.

22Et comme ils mangeaient, Jésus, ayant pris un pain et ayant bénie, le rompit et le leur donna en disant : Prenez ; ceci est mon corps. 23Puis, ayant pris la coupe, ayant rendu grâces, il la leur donna ; et ils en burent tous. 24Il leur dit : Ceci est mon sang, [le sang] de la nouvelle allianceA, qui est versé pour un grand nombre. 25En vérité, je vous dis que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai, nouveauf, dans le royaume de Dieu. 26Puis, ayant chanté une hymneg, ils sortirent [et s’en allèrent] au mont des Oliviers.

27Jésus leur dit alors : Vous serez tous scandalisésA ; car il est écrit : “Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées”h ; 28mais après que je serai ressuscité, j’irai au-devant de vous en GaliléeA. 29Pierre lui dit : Même si tous étaient scandalisés, je ne le serai pas, moii. 30Jésus lui dit alors : En vérité, je te dis qu’aujourd’hui, cette nuit-ci, avant que le coq ait chanté deux fois, toi, tu me renieras trois fois. 31Mais [Pierre] disait encore plus fortement : Même s’il me faut mourir avec toi, je ne te renierai pas. Ils dirent tous aussi la même chose.

Notes

aou : celui qui.
bpl. mss. omettent : Et un autre : Serait-ce moi.
cou : celui qui.
dc.-à-d. : qui plonge la main avec moi dans le plat commun (Matthieu 26. 23).
ec.-à-d. : ayant rendu grâces (voir 1 Corinthiens 11. 24).
fnon pas : de nouveau, mais : différent, d’une autre sorte.
gou : des hymnes.
hZacharie 13. 7.
ilitt. : mais pas moi.

(La Bible - Traduction révisée)