À l’approche de la mort du Seigneur, les sentiments des cœurs s’affirment et se manifestent. Haine et mépris de la part des chefs du peuple qui complotent à Jérusalem. Amour et respect dans la maison familière de Béthanie où cette femme accomplit à son égard une « bonne œuvre », fruit d’un amour intelligent. Belle illustration du culte des enfants de Dieu ! Ils reconnaissent dans un Sauveur rejeté celui qui est digne de tout hommage : ils lui expriment, par l’Esprit et dans le sentiment de leur indignité, cette adoration qui est pour son cœur un parfum d’un prix inestimable (Remarquons que ce sont les hommes qui font l’évaluation – verset 5 – ramenant tout à une affaire d’argent).
Les critiques ne manquent pas à l’adresse de ces adorateurs, même de la part de croyants qui placent la bienfaisance (verset 5) ou l’évangile avant toute autre activité chrétienne. Sans négliger ces choses, n’oublions pas que la louange est le premier de nos devoirs. Contentons-nous de l’approbation du Seigneur pour accomplir avec un esprit brisé (dont ce vase est le symbole) le saint service de l’adoration, le seul qui soit directement envers Lui et pour l’éternité.
Les versets 10 à 16 nous montrent les dispositions que prennent les disciples pour préparer la pâque… et Judas pour trahir son Maître.